Cinéma, Théâtre, Danse and co

cette page regroupera des articles sur les spectacles ou les films vus et appréciés

Eloge d'un gros tas

(février 2014)
Hors Normes. 


C'est le thème des Portes Ouvertes de notre lycée, cette année. Fallait trouver quelque chose, pour être dans le ton. A la taille. Pour assurer. Quelque chose de grandiose, d'époumonnant, qui surprenne son monde, les yeux écarquillés sur l'écran et y revenant sans cesse, en redemandant, ouich.  
Et en même temps, s'enregistrer en train de hurler un texte en haut d'Etretat, on pouvait pas (fallait y aller), écrire tout un article rayé, c'était convenu (autant se          ),  lire en verlan, jadé vu, bof bof, et prè-a Luchini qui l'a trop bien fait, veka une bleufa de NeutaifonLa, on vaina l'air de nains. 
On se creusait les méninges et rien n'venait, c'était le moment où on allait déclarer forfait, pas jouer, botter en touche, bref, définitivement, pour ce coup, passer notre tour : joker.

Et puis c'est arrivé. L'acte.

Un truc pas banal, alors là non, qui nous désinstalle profond. Et les ActuaLiseurs ont relevé le défi d'écrire là-dessus. Ils n'avaient pas vu ce que j'avais vu. Je voulais, c'était décidé, que le hors normes, ce soit pour eux : qu'ils voient, après coup seulement, ce qui avait motivé l'expérience. Qu'ils trouvent le lien tout seuls. Comprennent ce qui m'avait fait rire, puis donné à réfléchir, et que j'avais trouvé nécessaire de montrer ici, pour ouvrir les yeux à tous ceux qui vivent en aveugle dans notre monde, et qui s'obstinent à piétiner l'acte poétique. Le vrai. Celui qui sait regarder les choses sous l'angle qui interpelle, et au plus loin encore. Celui qui passe par la voix, le mot, le geste, l'image, n'importe quoi dans lequel s'engouffre le souffle. Barbare ou tendre, ça vous fait frissonner à vif, un acte poétique.

Notre acte.
On allait donc mener une expérience ensemble et en différé, chacun devant son écran, sa page, son crayon, et en même temps tous reliés par la même consigne, que j'avais glissée dans une enveloppe à l'intention de chacun. A ouvrir ce soir, et taper. quelques lignes, ou des vers, sans trop réfléchir. Votre souffle. Et vous m'envoyez, je leur avais dit. 
Les réponses sont arrivées, petit à petit, pas toutes en même temps (je m'en doutais), comme un éboulis qui prend un temps fou, mais qui vient, c'est sûr. On est du même tas, j'vous dis.

Le vôtre ?
Alors à vous de le rejoindre. ça engage votre plus belle part : le souffle.
Ecrivez, pour vous, en quelques secondes, quelques phrases avec ces mots : 
caillou. pierre. tas.
Et lisez ensuite, ci-dessous les réponses, brutes ou ciselées, ça dépend du moment, des ActuaLiseurs.
Enfin seulement, (seulement enfin), regardez la vidéo que vous trouverez sur le lien, en fin de page. 

Et alors faites le point. Comme ont dû le faire, chacun derrière leur écran, les ActuaLiseurs, une fois la fin de l'écriture proclamée, l'article posté. 

Si on pouvait être sûr, chaque matin, d'avoir le regard neuf, prêt à décaper le moindre tas posé en travers de la route, on avancerait sans peine. Merde alors.
(Béatrice H)





L'ELOGE D'UN GROS TAS
(ça roule pas mal, chez les ActuaLiseurs)



Un homme regarde au loin. Il distingue une pierre. Ou un caillou. Un gros caillou. Il ne sait pas. Ou est-ce un amas, un tas de petit cailloux si proches les uns des autres qu'ils finissent par ne former qu'une masse de roche brute et insipide. 
Alors l'homme se demande pourquoi il regarde cette chose qu'il n'arrive pas à définir.
(Louis A.)



Pierre,
Cailloux
En tas
De pierres
Et de cailloux,
Tout un tas de cailloux
Qui font comme une seule pierre,
Le tas, c’est vrai, qu’on n’oublie pas,
Qu'il est toujours plus mince en haut qu'en bas !


(Emilie Ch.)





C'est la pierre qui a fait tomber le tas de cailloux.
(Suzanne E.)



En tas,
Cailloux
Et pierre de coups,
On commence par où,
On commence par où déjà ?
Tas de pierres ! j’ai le cœur cailloux,
Mais j’ai le cœur  parterre,
Mais je  suis en dessous,
Une pierre, deux coups,
Deux cailloux
En tas.

(Emilie Ch.)



Le caillou voulait braver la mer
Pourtant l'était qu'un bout de calcaire
La pierre plus forte puissante
trônait à ses côtés, imposante
Mais les deux réunis
forment une même harmonie
Forment un tas droit et fier
Bien ancré dans la terre

                                                                      (Coline F.)



Une pierre. Un caillou. Au fond, nous ne formons qu'un ensemble. Un énorme tas.
(Killian S.)


Le caillou me séduit par sa douceur. Rond, plein, léger, il tient menu dans le creux de ma main. Murmure. La pierre est plus brutale, n'a pas cette humilité, elle m'impose silence.
Je suis, résolument, minérale.
                                                                                                                             (Béatrice H.)

Ramassez des cailloux et formez un tas.
Que chacun y mette sa pierre
pour former une nouvelle fois la Terre.
                                                             
                                                                                       (Camille H.)

Caillou, pierre, tas.
Et la mer qui recule.
Un caillou qui se laisse porter par la mer salée.
Une pierre qui ne ploie pas à la marée.
Un tas qui reste là, ne bouge pas.
Puis la mer avance.
Le caillou ne reviendra pas. Il est trop loin, maintenant. Emporté par le courant. La pierre sous l'eau ne bougera pas. Ne partira que lorsque quelqu'un la déplacera. Le tas se met à flotter à moitié. Il ne faut pas chercher à comprendre, un tas est un tas, et peu importe ce qu'il porte. Mais le tas ne flotte qu'à moitié.
Il ne coule pas. Il ne flotte pas non plus.
Restera-t-il là, ou suivra-t-il la mer ? Le caillou ou la pierre ?
                                                                         
                (Elsa C.)

Un homme seul est semblable
au caillou dans lequel notre chaussure se cogne
Rebondissant contre des millions d'autres cailloux incassables
Mais selon ce que la vie lui donne
Selon ce dont il est capable
Il rejoindra le tas de cailloux monotone
Ou deviendra une pierre inestimable
                                                                   (Jéromine T.)



                                 Un tas de pierres
                                 Au bord de cette rivière
                                 Un petit caillou
                                                                      (Jade J.)



Cailloux. Pierres. Tas.
Le monde s'envolera.

C'était un épouvantable caillou
Battu de mille coups
Mais aussi une terrible pierre
Par-delà les rivières
Un tas se trouvait là
Personne ne nous trouvera

Cailloux. Pierres. Tas.
Le monde s'envolera.
                                      (Anaïs E.)


Sous le tas de sable, la pierre anguleuse feint d'être douce comme le caillou rond au fond de l'eau.

                                                                            (Sylvie D.S.) 

Et maintenant, ici, la vidéo déclencheuse. Le petit grain de Pierre Meunier, qui a fait couler... le tas.
Je rends hommage, à cette occasion, aux Rencontres des Enjeux Contemporains de la Littérature, organisées chaque année par la Maison des Ecrivains et de la Littérature (m-e-l). 
C'est lors d'une conférence sur la sidération, que Marie-José Mondzain nous a fait découvrir, cette année, ces 4 minutes hors-normes...


5 janvier 2014

Quand un film magnifie un livre, il faut en parler : voici un article sur un film que vous n’avez peut-être pas vu quand il est sorti, et qui vous donnera l’occasion de bien commencer l’année…Prenons de l’altitude : "The Cloud Atlas"


Résumé : 
Sorti en 2012, ce film, adapté du livre de David Mitchell et réalisé par Tom Twyker et Andy et Lana Watchowski, raconte l'histoire de 6 personnages principaux tous vivants à des lieux et à des époques différentes. Chaque histoire possède un élément renvoyant à la précédente, ce qui crée un cercle.
C’est un film sensationnel tant par son casting que par son scénario complexe et que sa réalisation. The Cloud Atlas (ou "la cartographie des nuages") vous propose énigmes, tabous, cultures, surprises, splendeur et passions. Tout cela ajouté à un dénouement inattendu, ce film vous transportera et vous fera vivre mille émotions. Il donnera même aux plus attentifs l'occasion de noter quelques citations. 

La particularité de ce film est qu'il met en scène des acteurs récurrents qui jouent chacun un personnage différent à chaque époque, ce qui déroute le spectateur autant que cela peut l'amuser. Cela lui laisse la possibilité de recréer une certaine continuité entre ces personnages à travers les siècles. 

Le casting de The Cloud Atlas regroupe une sélection d'acteurs de grand talent que sont : Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae, James D'Arcy, Zhou Xun, Keith David, Susan Sarandon, Hugh Grant, et Ben Wishaw.

 Les récompenses : 
The Cloud Atlas impressionne les spectateurs, tant critiques que publics. Il remporte de nombreux Awards en 2012 aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou encore, en Allemagne :
- un Award pour la meilleure direction artistique,
- un autre pour la meilleure photographie,  
- deux  Awards pour les meilleurs décors,
- trois Awards pour le meilleur montage et le meilleur maquillage
- et enfin, deux awards pour la meilleure musique de film pour Reinhold Heil, Johnny Klimek et Tom Tywker.
Il est aussi sélectionné pour sept autres récompenses.

Le public visé :
The Cloud Atlas s'adresse à un spectateur-enquêteur qui aimera devoir réfléchir et reconstruire le récit dans sa chronologie. Il s'adresse également à un spectateur ouvert d'esprit et friand de poésie ou encore à quiconque est amateur de sensations fortes, de danger et d'inattendu.
Vous l'aurez compris, The Cloud Atlas est finalement un film… tout public !

Le petit bonus de ce film :

sa bande-son, composée par Reinhold Heil, Johnny Klimek et Tom Tywker comprenant une mélodie clé que vous ne serez pas près d'oublier ! Alternant douceur et action, les compositeurs ont su trouver les notes qu'il fallait pour accompagner parfaitement le récit. 


(Camille H.)


Perturbation, au théâtre L'apostrophe de Pontoise 
22 novembre 2013
Texte de Thomas Bernhard, adaptation de Krystian Lupa.


Adaptée d’un roman du célèbre Thomas Bernhard par Krystian Lupa, Perturbation est une pièce au jeu sublime et au texte littéralement génial.
On hésite dans cette pièce. On hésite entre sciences et littérature, entre folie et lucidité. Le sujet, si l’on veut en trouver un, est sans doute la condition humaine. Mais c’est surtout des éclats humains que l’on retient : de la musique avant toute chose, et puis une analyse du cerveau humain, des idées en suspension, des sentiments tabous tels que la cruauté, la jalousie, l’amour trop fort.
C’est l’histoire d’un médecin qui laisse son fils, étudiant, adolescent en construction, assister pour la première fois à ses visites quotidiennes. Immersion totale dans la vie de patients peu communs, la maladie, le désespoir, la mort sont au rendez-vous. Un certain apaisement se dégage parfois de personnages qui se pensent en voie de guérison, quelle qu’elle soit. D’autres suggèrent la terreur de se rendre compte à quel point l’on va mal. Les regards portés sur ces hommes et ces femmes que  seuls quelques lambeaux de passion raccrochent à la vie sont parfois tendres, parfois cruels.
Une des scènes les plus touchantes est celle d’une grande sœur, dont le frère est gravement atteint mentalement ; longtemps enfermé dans « la cage », comme elle le répète incessamment, il est couché, à proximité d’un violoncelle dont il ne peut plus jouer, dont il ne peut plus vivre. Peut-être, au cours de cette scène, on peut verser une larme, mais rapidement ; succédant à de longs moments de silence entre l’Homme et lui-même, certaines scènes, violentes ou bien trop pleines de sens nous retiennent à bord. C’est ainsi que pendant plus de quatre heures, nous nous sentons impliqués, comme les étranges témoins d’une réalité dont nous ne parlons pas, mais à laquelle nous pensons, et qui quelque part nous fascine.  

« Mais il arrive que les gens trouvent, alors que moi j’éclate de rire, qu’il n’y a absolument pas de quoi rire ! ». Cette phrase décrit l’humour, tantôt pesant, tantôt léger de Perturbation ; et pour cause, ce n’est nul autre que son auteur qui l’a dite ! Cet humour à double tranchant, c’est sans doute le personnage du Prince qui le reflète le mieux : son apparition débute par une phrase ; une phrase de dix minutes, sans interruption. Par le biais de mots savants, inventés ou bien familiers, il nous décrit, comme tous les autres, une folie, à la différence près que cette folie, il ne la ressent pas, il ne la perçoit pas, et pourtant il la fabrique.  Mais si son personnage est particulièrement important, c’est aussi parce qu’il nous transmet un aspect de la pièce qui n’apparaît qu’à la fin. Subtilement, il entre en contact avec le spectateur, lui adresse un mot, puis deux, puis une réflexion entière, en l’occurrence une réflexion sur le théâtre. L’auteur nous apparaît alors, au travers de quelques rires dans le public, au moment où, justement, il ne faudrait pas rire.

"Les maladies sont le plus court chemin de l'homme pour arriver à soi"

Dans la construction de la pièce, quelques voix off, quelques perspectives scéniques marquent le début, puis s’essoufflent. Finalement, nous restons sur le propos et le jeu époustouflant des comédiens, sur cette folie à laquelle on s’attache, dans laquelle on s’oublie, le temps d’une pièce. On retient quelques noms, et le visage du fils, et l’expression du père, le père qui constitue tout au long de la pièce le témoin, le confident, le récepteur de sentiments déchiquetés, de philosophies troublantes ou d’incompréhensions fascinantes.
La question de l’Homme se trouve sans cesse retournée, déchiffrée, presque torturée, mais finalement sans but précis, si ce n’est de nous montrer une version dénudée de la réalité.
Prodigieusement perturbant.

(Emilie Ch.)


Dimanche 17 novembre 2013
CAUBET NOUS LIVRE SON OEDIPE : BILAN CONTRASTÉ.

Oedipe roi.
On ne connaît que trop ce nom et cette histoire. Cet homme qui tua son père et épousa sa mère, à qui il fit des enfants... 
On m'en avait très souvent parlé, en bien. Je m'amusais intérieurement en observant les réactions des novices du théâtre antique en classe : ces "Oh !" et ces "Ha !" d'étonnement qui rythmaient les paroles du professeur décrivant le destin de cet homme maudit. Œdipe n'en finit pas de découvrir son parricide et son inceste sous les yeux stupéfaits des élèves.
Une véritable enquête policière menée en deux heures, sans temps mort. Moi-même, cet été, lorsque j'ai pris la décision de lire la pièce de Sophocle, j'ai été ébahi par la beauté du texte et les faits horribles qu'il relatait.
C'est donc avec enthousiasme que je me suis rendu à L'Apostrophe (théâtre de Pontoise), pour y voir la création que livrait Antoine Caubet de la pièce, dans sa propre traduction. ( Il joue également : il incarne Créon ). Mais j'en suis sorti profondément sceptique. Je savais que j'avais assisté à un spectacle fondamentalement bon, mais certains choix de jeu et de direction m'ont laissé de marbre. 
Ce qui m'a déplu, presque choqué tout d'abord, c'est l'utilisation d'un objet anti-théâtral par excellence : le micro ! Dans une pièce qui se veut un absolu de théâtre, comment peut-on laisser un artifice pareil s'immiscer sur scène? Pourtant, je le reconnais, le choix de Caubet n'est pas gratuit. Il me semble transposer de manière actuelle ( et juste ) les "entr'actes" du Chœur antique, récapitulant ce qui vient de se passer dans la scène précédente.  Mais ce choix crée un trop grand contraste avec le reste, qui se veut intimiste et sobre. Surtout que les deux comédiennes tenant ( entre autres ) le rôle du Chœur, se mettaient à ces moments-là, à gesticuler comme deux sorcières en transe... Dommage, vraiment. Car leurs gesticulations et voix fluctuantes dénaturaient le texte, voire le rendaient incompréhensible et, horreur, suscitait presque le rire, en pleine tragédie. 

Reconnaissons-le : la mise en scène de Caubet se veut sincèrement respectueuse des représentations antiques ( la nouvelle traduction aussi ), dès le début, on nous le dit  par une ouverture qui joue le jeu, en pleine lumière, à vue : on ne sait pas grand chose de comment s'effectuait les premières représentations, mais ce que l'on sait, on l'a respecté. 
C’est ce qu’une comédienne explique, alors que les spectateurs sont tout juste installés dans la salle, que la lumière n’est pas encore éteinte. On entre progressivement dans le temps de l’histoire. Le décor est en bois. Il y a des échafaudages, des escaliers et ce qui ressemble non pas à un amphithéâtre mais à la continuité de la salle où nous sommes assis, nous autres spectateurs. Les comédiens s'adressaient à nous, non pas en hurlant mais en parlant. Parfois, ils murmuraient. Je pense notamment à la scène où Tirésias confie à Oedipe que le coupable qu'il cherche n'est autre que lui-même.  Les longs silences, le regard ailleurs, l'élocution murmurante du comédien étaient d'une grande justesse. 
Quant aux comédiens, leur jeu était des plus contrasté. Pour moi, Oedipe était honnête, sans plus. A l'instar du Chœur, son jeu hyper-souligné parfois, notamment à la fin – ses excès de colère puis de joie sonnaient parfois faux - rompait l’illusion, le charme qu’il réussissait à créer par moments. Jocaste décontenançait, son jeu gâché par sa voix de fumeuse... Ce n'est pas tant la distribution qui n'allait pas que les consignes de jeu voulues par Caubet, trop contrastées à mon goût. Son interprétation de Créon était convaincante. Mais la petitesse de son rôle comparée à l'ampleur musicale de sa voix créait un contraste de plus.  
Enfin, le point très positif : l'éclairage. Les corps étaient mis en valeur, les visages torturés par le doute et la peur de l'inimaginable, de l'inconcevable étaient éclairés brutalement ( lumières nues, par en dessous ou sur le côté, effets de volume ), mais ils n'en ressortaient que plus humains ( tout particulièrement dans le monologue de fin d'Oedipe )
  Le spectacle était donc appréciable, mais trop contrasté pour être inoubliable, à mes yeux du moins.
Pour ceux qui sont intéressés, le spectacle se joue jusqu'au 15 décembre au Théâtre de l'Aquarium à Paris.
Cliquez ici pour plus d'infos:  OEDIPE-ROI à l'Aquarium

(Louis).

 

1 commentaire:

  1. Très bel article, je suis allé voir OEDIPE ROI également, et je suis partiellement d'accord avec vous : j'admets que les instants où les deux comédiennes étaient en transe ont gâché la pièce, mais contrairement à vous, j'ai trouvé le jeu exellent, et pas seulement convainquant ou sincère. C'était du haut-vol quand-même...
    Dans tous les cas, merci pour cet avis tranché, ça manque !
    C.

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